Ruth

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Ruth dans le champ de Boaz, Julius Schnorr von Carolsfeld. 1828

Ruth (Hébreu : רות, Rūth; Grec: Ῥούθ, Rhouth; Latin: Ruth; « Nom veut dire::amie ») (m. Marié(e)::2682 AM, Marié(e)::Tammouz 2692 AM) était femme moabite qui s'est mariée avec deux Israélites et est devenue ancêtre de ancêtre de::Jésus-Christ. Son histoire est une de grande foi, démontrée presque sans défaut.[1][2][3][4][5][6][7]

Généalogie

 
 
 
 
 
 
 
Salmon
 
Rahab
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Élimélec
 
Naomi
 
Innommé
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Orpa
 
Kiljon
 
femme de::Machlon
 
Ruth
 
femme de::Boaz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
mère de::Obed

Origines

La Bible ne dit rien de l'histoire préalable de Ruth, à part qu'elle était descendante de Moab. Plusieurs commentateurs ont suggéré qu'elle était princesse de la maison royale de Moab, peut-être fille du Roi Églon. Mais sa volonté de quitter sa famille et se déplacer à un pays étranger, et son comportement modeste quand elle était dans ce pays, ne sont pas en accord avec une origine royale. Elle paraît avoir été une jeune femme timide et effacée, ayant l'habitude, ou à moins adaptable, de demander de grâce au lieu d'exiger son dû juste, quel qu'elle penserait cela d'être.

Premier mariage

Comment elle est venue de se marier avec un résident étranger, la Bible ne dit pas. En 2682 AM, elle s'est mariée avec Machlon, fils d'Élimélec, un homme relativement proéminent qui a été venu à Moab de Bethléem en Israël à cause d'une famine sévère dans ce pays. Élimélec a été mort récemment et a laissé deux fils. Machlon en était un; l'autre était Kiljon, qui s'est marié avec une compatriote de Ruth, nommé Orpa. Ruth était mariée avec Machlon depuis dix ans, mais n'a eu rien d'enfants.

Émigration

Ruth en deuil avec Naomi

En 2692, Machlon et Kiljon sont morts. Maintenant Naomi, veuve d'Élimélec, a dit qu'elle a eu entendu parler que la famine en Israël était finie, et elle projetait d'y retourner. Elle a dit à Ruth et Orpa que chacune d'elles devrait retourner chez sa mère, mais elles ont décliné et ont dit qu'elle préféraient la suivre. Après qu'elles ont voyagé en partie, Naomi a dit encore aux deux femmes qu'elles devraient retourner. Elle a ajouté qu'elle avait peu de chance de trouver un autre mari, et donc Ruth et Orpa auraient peu de chance d'avoir aucuns autres hommes avec lesquels de se marier pour obtenir une portion de la propriété d'Élimélec, comme elles auraient autrement le droit sous la loi lévirate.[8]

Orpa enfin a dit au revoir à Naomi et a retourné chez sa mère. Mais Ruth s'est cramponné à Naomi et l'a demandé de ne pas la renvoyer. Puis elle a fait une profession exhaustive de foi: qu'elle irait où Naomi irait et dormirait où Naomi dormirait, considérerait les Israélites comme son propre peuple et vénérerait le Dieu d'Israël, et même mourrait et s'enterrerait en Israël. Naomi a cessé de protester et a permis à Ruth de l'accompagner à sa ville de naissance, Bethléem.

Les gens en Bethléem connaissaient bien Naomi. Mais Naomi maintenant a demandé aux citadins de ne plus l'appeler Naomi, mais l'appeler Mara (littéralement, amère), car Dieu l'a eu traité amèrement.

La glaneuse

RuthFieldsHughes.jpg

Ruth et Naomi sont arrivées en Bethléem en ou environ 1 Aviv 2692 AM, le commencement du mois du moisson des orges. Ruth paraît de ne pas s'avoir fait d'illusions sur sa position en Israël. Elle et Naomi étaient démunies, avec rien d'avoirs qu'une propriété qu'elles ne pouvaient pas gérer et qu'elles probablement devraient vendre. Mais Ruth s'est familiarisée avec toutes les lois sur lesquelles les Israélites vivaient, y compris celles qui faisaient de prestation pour les pauvres. Cela incluaient la loi de glanage.[3]

Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. Lévitique 19:9-10

Pour Ruth, la décision était évidente: elle ne prétendrait être rien qu'une étrangère démunie, et glanerait de grains d'un propriétaire qui le permettrait. Mais elle ne ferrait rien de ce sort, ni prendrait aucune autre action, sans demander d'abord la permission de Naomi. Elle donc a démandé la permission, et Naomi l'a accordé. (Ruth 2:2 )

La Bible dit que Ruth est venu « par hasard » à une portion des terrains de Boaz, qui était le propriétaire le plus riche en Bethléem. Le rôle du hasard, dans les affaires humaines et dans les processus naturels, a été toujours controversé. L'histoire de Ruth, et particulièrement comment Boaz a réservé un tellement bon accueil pour elle et ce qu'est venu de cet accueil, illustre bien que rien n'arrive vraiment par hasard, et que Dieu maintient un contrôle détaillé et exigeant sur les événements naturels et humains.[3] (En outre, quelques commentateurs suggèrent qu'aucune référence en la Bible au « hasard » est vraiment un signal que Dieu organise les événements pour un but.[2])

RuthBoazPoussin.jpg

Ainsi Ruth est venue « par hasard » sur la propriété de Boaz, et Boaz est venu « par hasard » pour faire ses études de ses terrains et conférer avec ses moissoneurs ce même jour. Boaz était assez pieux qu'il était riche; il a salué ses moissoneurs en disant, « Que l'Éternel soit avec vous! » et ils lui ont répondu en nature.

Boaz l'a remarqué presque tout de suite et s'est enquéri d'elle. Son chef d'équipe a dit à Boaz que Ruth a eu démandé de permission de glaner dans son champ, et a eu été travaillante depuis le début du matin, sauf qu'elle a fait une pause dans la maison.

Maintenant Boaz a fait un bon accueil pour elle, et un accueil qui a surpassé beaucoup son devoir sous la loi de glanage. D'abord il l'a interdit spécifiquement de glaner d'ailleurs, et a déclaré qu'elle serait sous sa protection personnelle contre la molestation ou aucune autre insulte. (Un commentateur décrit cette protection comme « la première politique contra le harcèlement sexuel » enregistrée.[3]) Ensuite il a permis à elle de boire des réserves d'eau pour les travailleurs et même de déjeuner avec les femmes qui participaient au moisson. Il a instruit ses moissoneurs de permettre à elle de glaner parmi les gerbes ligaturées et même de tirer du grain des gerbes et le laisser tomber sur le terrain afin qu'elle le ramasse. Enfin, il a dit à elle de se sentir libre de glaner durant la saison entière du moisson.

Ruth s'est prosternée devant Boaz et lui a demandé pourquoi il devrait rendre tel service à elle, alors qu'elle était étrangère. Il a répondu qu'il le respectait car elle était venue à un pays étranger et a eu rendu tout service possible pour soutenir Naomi après que Machlon était mort.

À la fin de ce premier jour, Ruth a glané un épha (approximativement dix kilos) d'orges. Elle l'a apporté à Naomi, qui s'est enquérie où elle a eu pu glaner une telle quantité. Quand Ruth a mentionné le nom de Boaz, Naomi a dit qu'elle reconnaissait le nom comme celui d'un parent proche d'Élimélec, et un qui peut-être pouvait racheter la pauvre propriété d'Élimélec.[9]

Rachat

Ruth a continué de glaner depuis trois mois, durant les moissons d'orges et du blé. Puis Naomi et Ruth se sont entretenus franchement. Naomi cherchait d'envisager la securité de Ruth. Naomi spécifiquement a rappelé Ruth à la position de Boaz comme racheteur (Hébreu: גאל, ga'al') possible. Le ga'al était le parent mâle le plus proche à un pauvre homme, ou surtout un défunt qui n'a eu laissé rien de descendance ou dont la propriété s'est encombrée par dette. Les devoirs du go'el étaient:

  1. Le ga'al devrait acheter la propriété pour garder le terrain dans la famille.
  2. Si le défunt a laissé une veuve, le ga'al devrait se marier avec la veuve, et leur fils premier-né hériterait la propriété et préserverait le nom du défunt.

Ce devoir-ci suivait de la loi lévirate, qui prévoyait qu'une veuve avait le droit de se marier avec le frère de son mari défunt, s'il en avait un.

Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l'un d'eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l'épousera comme beau-frère. Le premier-né qu'elle enfantera succédera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d'Israël. Si cet homme ne veut pas prendre sa belle-soeur, elle montera à la porte vers les anciens, et dira: Mon beau-frère refuse de relever en Israël le nom de son frère, il ne veut pas m'épouser par droit de beau-frère. Les anciens de la ville l'appelleront, et lui parleront. S'il persiste, et dit: Je ne veux pas la prendre, alors sa belle-soeur s'approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera son soulier du pied, et lui crachera au visage. Et prenant la parole, elle dira: Ainsi sera fait à l'homme qui ne relève pas la maison de son frère. Et sa maison sera appelée en Israël la maison du déchaussé. Deutéronome 25:5-10

Machlon et son frère étaient morts, mais si un mariage lévirat était impossible, le ga'al pourrait intervenir malgré tout.

Soloruth.jpg

Naomi a identifié Boaz comme le ga'al qualifié. Il était probablement le grand-oncle d'Élimélec. Le dernier soir du moisson de blé, Boaz vannerait ses orges à l'aire de vannage. Naomi a instruit Ruth de se laver et s'oindre, s'habiller en ses vêtements les plus attirants, et aller à l'aire en secrèt de vannage. Boaz se coucherait près d'un tas d'orge, et Ruth devrait découvre ses pieds et se coucher à côté de lui. Puis il la dirait ce qu'elle devrait faire.

Ruth n'a pas disputé; elle a dit à Naomi que quel que soit elle a dit à faire, Ruth ferrait. Puis Ruth a fait exactement ce que Naomi l'a eu dit, mais elle n'a fait rien assez vulgaire ou effronté qu'un avance romantique. Au lieu elle a découvert les pieds de Boaz sans le déranger, et puis s'est couchée à côté de ses pieds. Dans cette posture, elle gardait encore la même distance entre elle-même, comme suppliante, et le propriétaire généreux qui a eu été sa source de nourriture depuis trois mois.

Plus tardivement ce soir, Boaz s'est réveillé en sursaut et a découvert une jeune femme couchante près de ses pieds. Surpris, il a demandé, « Qui êtes-vous? » Ruth s'est identifiée et a fait une proposition franche de mariage. Elle a demandé à Boaz de s'étendre sa jupe sur elle (un idiom hébreu pour mariage), selon son devoir comme ga'al.

Alors que Boaz peut-être était obligé de fair comme Ruth démandait, Ruth n'était pas obligée de faire une telle proposition. Elle pourrait chercher un homme qui avait un âge beaucoup plus proche à celle de Ruth avec lequel se marier. (Boaz avait probablement 124 ans à ce temps-ci.) Elle a eu fait cette offre à cause de Naomi, et Boaz en s'est rendu compt et l'a remercié abondamment.

Boaz puis a dit à elle qu'en fait Élimélec avait un autre, plus proche parent vivant que lui. Boaz a proposé de demander à cet autre parent le lendemain s'il était prêt d'agir comme ga'al. S'il n'était pas prêt, Boaz était prêt.

Fidèle à sa parole, Boaz a parlé à l'autre homme devant dix témoins à propos de la propriété d'Élimélec, et lui a fait comprendre que partie d'agir comme racheteur inclurait se marier avec la belle-fille d'Élimélec. Puis l'autre homme a décliné et a renoncé ses droits en la matière. Pour signifier cela, il s'est ôté son soulier, et donc a observé une coutume similaire à celle décrite ci-dessus quand un frère refuserait un mariage lévirat. La Bible ne déclare pas que Boaz a craché au visage de l'homme, mais seulement qu'il a accepté le soulier et a annoncé son intention de racheter la propriété d'Élimélec et se marier avec Ruth.

Le marriage apparaît d'avoir eu lieu dans le quatrième mois de l'année juive, le mois après le moisson de blé. Ruth est devenue enceinte presque tout de suite, et son fils Obed est né le printemps suivant. Les citadins de Bethléem ont acclamé sa naissance, en disant,

Un fils est né à Naomi! Ruth 4:17

Naomi a allaité Obed, qui plus tardivement est devenu grand-père du Roi David.

Commentaire

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Typologie

L'histoire de Ruth est un exemple proéminent de typologie dans la Bible. Tous les caractères majeurs et soutenants sont types d'autres personnes ou groupes de personnes.

Boaz est généreux, est attentionné aux besoins des pauvres, récompense Ruth pour son service affectueux à Naomi, et enfin joue le rôle d'un racheteur. Il est un type de Jésus-Christ.

Le parent innomé (Hébreu פְּלֹנִ֣י אַלְמֹנִ֑י ou pĕloniy 'almoniy, ou littéralement, « M. Untel »[10]) qui est prêt de racheter le terrain seul mais n'est pas prêt de racheter Ruth, est un type de n'importe quelle personne ou institution que les êtres humains croient pouvoir les racheter, alors que personne ne peut offre le rachat que Christ offre.

Naomi est un type d'un croyant auquel une mésaventure est arrivée, et peut-être ne comprend pas immédiamment que ce qui paraît être un fléau au cadeau sera un bienfait demain. Elle se plaint que Dieu l'a ramenée bredouille, mais manque de reconnaître qu'ayant Ruth comme amie est un bienfait formidable en soi.[3] Sa suggestion à Ruth qu'elle se faire séduisante à Boaz paraît comme un attentat d'obtenir de rachat par subterfuge. Ruth rejette le subterfuge et fait une demande franche.

Orpa est un type d'un qui entend le message de Dieu et en détourne. Moab est un type du monde, et la religion nationale moabite est un type des systèmes de croyance du monde.

Ruth est un type d'un qui entend, qui croit, et qui est prêt de quitter tout ce que c'est familiaire pour reclamer les bienfaits de God. Quand elle quitte son pays de naissance, elle aussi quitte sa religion nationale, car personne que les Israélites n'avaient aucun concepte d'un Dieu Qui était partout.[3] Elle démontre aussi l'humilité, la reconnaissance, et la capacité de se rendre compte d'un bienfait quand elle le reçoit.

Amour

Plusieurs commentateurs suggèrent que Boaz a agi comme ça après qu'il a formé un attachement romantique instant à Ruth.[2] Cette suggestion est purement spéculative. En fait, Boaz avait de raisons bonnes et suffisantes pour se comporter si généreusement à Ruth:

  1. Son devoir sous la loi mosaïque l'exigait.
  2. Ruth l'a eu fait une bonne impression, pas seulement à cause de son service à Naomi mai aussi à cause de sa volonté de quitter sa maison et sa famille pour rendre ce service. Sa remarque à elle dans l'aire de vannage est plus de preuve: il la loue pour lui demander d'agir comme racheteur, et se garder disponible pour ce sorte de rachat.

Boaz agit vraiment d'amour, mais le sien n'est pas le type commun d'amour romantique. L'amour qu'il montre est un type de l'amour que Jésus-Christ montre à ceux qui croient en Lui et ont confiance en Lui. Ruth en se rend compte probablement, et ceci est pourquoi elle lui demande d'être son racheteur et pas un amant ordinaire.

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Références

  1. Barton GA, et al., « Ruth, Book of, » The Jewish Encyclopedia, 1906. Accédé le 20 janvier 2009.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « Ruth, Naomi and Boaz: A Story of Loyalty and Love, » Women in the Bible, n.d. Accédé le 22 janvier 2009.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Constable TL, « Notes on Ruth, » SonicLight.com, 2009. Accédé le 22 janvier 2009.
  4. Levin M, « Ruth, » Torah.org, 2005. Accédé le 20 janvier 2009.
  5. Fox B, « The Book of Ruth: A Lesson in Virtues, » Mesora.org, n.d. Accédé le 20 janvier 2009.
  6. Gigot, Francis. « Book of Ruth. » The Catholic Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912. Accédé le 22 janvier 2009.
  7. Stevenson J, « Ruth: the Romance of Redemption, » Redeemer Bible College, n.d. Accédé le 22 janvier 2009.
  8. Schechter S et Jacobs J, « Levirate marriage, » The Jewish Encyclopedia, 1906. Accédé le 20 janvier 2009.
  9. Jacobs J, et al., « Go'el, » The Jewish Encyclopedia, 1906. Accédé le 20 janvier 2009.
  10. « The Story of Ruth, » OU.org, n.d. Accédé le 20 janvier 2009.